© Charly Rappo |
Florian Chenaux entame sa 2e année dans l'élite mondiale du VTT et sort d'une saison d'apprentissage en Coupe du Monde aux côtés des cadors de la discipline, tels que Nino Schurter ou Julien Absalon. Retour sur 2016 : 68ème à Albstadt et 85ème à La Bresse en mai pour ses débuts au plus haut niveau, il finissait la saison en nets progrès avec une 31ème place à Mont Sainte-Anne puis une 44ème à Andorre.
C'est donc avec beaucoup d'ambition que Florian Chenaux débute cette nouvelle saison. Et c'est sur les routes croates qu'il est venu parfaire sa préparation, dans une discipline qu'il apprécie mais qui n'est pas la sienne. Avec une 28ème place au Trofej Porec (UCI 1.2) et une 30ème place sur la 3ème étape de l'Istarsko Proljece - Istrian Spring Trophy (UCI 2.2), le coureur du VC Fribourg a prouvé qu'il était déjà en forme.
Tu as disputé le Trofej Porec puis tu as enchainé avec l'Istrian Trophy, une course par étapes de 4 jours. Qu'est-ce que ces courses apportent au vététiste que tu es ?
Florian Chenaux : C'est un excellent entraînement. Cela apporte du rythme et de la force. L'équipe de Suisse VTT se déplace depuis déjà quelques années sur ces courses et j'ai déjà eu l'opportunité d'y aller l'année passée. Ça m'a plu et c'est une excellente préparation.
Les courses se sont bien déroulées. Avec 200 coureurs au départ tous très motivés en début de saison le risque de chute était assez élevé, donc je suis content de ne pas avoir subi de problème. Nous n'avions pas vraiment d'objectif fixé et chacun était assez libre niveau tactique. Lors de la première étape de l'Istrian Trophy, Fabian Giger l'emporte et prend le maillot jaune. Après nous avons donc essayé de l'aider au mieux. On a bien réussi à courir en équipe.
Quelle est la suite de ton programme ?
Je commence ma saison le premier week-end d'avril en Italie puis j'enchaîne avec la première Coupe Suisse à Tamaro. J'espère me mettre en évidence et être régulier sur les Coupes du Monde. Actuellement je n'ai pas prévu de courses sur route mais peut être que je vais en faire quelques-unes durant la saison pour la préparation.
Tu te débrouilles bien sur la route. Est-ce envisageable que cela devienne un jour ta discipline principale ?
Non ce n'est pas d'actualité. Je me concentre à 100% pour le VTT. Je fais uniquement de la route pour l'entraînement. Je ne pense pas avoir les aptitudes nécessaires pour être vraiment performant sur route.
Et je prends plus de plaisir en VTT. J'aime beaucoup le côté technique et je trouve que c'est un peu plus fun que la route. Mais il y a quand même une sensation que je ne retrouve pas en VTT, c'est la tension qu'il y a dans le peloton dans les finals d'étapes. Et ça, ça me plait vraiment !