© Facebook Arnaud Tendon |
Le Jurassien Arnaud Tendon est certainement l’une des révélations de la saison 2019. Présent tout au long de l’année en équipe nationale, le puncheur du VC Courtételle a fait preuve d’une régularité métronomique dans le premier tiers des nombreuses courses internationales auxquelles il a participé.
Arnaud, tu as été très régulier sur le plan international. Quel bilan tires-tu de cette saison 2019 ?
Je suis plutôt content du bilan de ma saison. J’ai fait de belles courses. Il y a une pointe de déception au niveau des championnats suisses en ligne car je terminer au pied du podium. C’est vrai qu’au niveau international, j’ai réalisé de bonnes courses avec la plupart du temps des résultats entre la 20e et la 40e place. Toutefois il en manque encore un peu pour jouer tout devant au niveau international.
Justement, qu’est-ce qu’il t’a manqué selon toi pour jouer tout devant ?
Tout simplement de la force. Cela viendra avec l’entraînement.
En 2020, tu seras encore junior et tu étais déjà l’un des piliers de l’équipe nationale en 2019. De quoi avoir des objectifs plutôt élevés non ?
Oui, je vais clairement cibler le début de saison pour essayer d’être performant sur les classiques, au niveau international. Je ciblerai ensuite les championnats suisses, et surtout en fin de saison les championnats du monde de Martigny. Pour ces championnats, je pense qu’au vu des résultats lors de ma première année junior, j’ai de bonnes chances de qualification. Mais rien n’est jamais acquis.
De nombreux coureurs amateurs ont arrêté leur carrière en fin de saison, mettant en avant la difficulté de percer à haut-niveau lorsque on est en Suisse. Tu es jeune, mais penses-tu déjà à la suite ?
Je vais déjà effectuer ma 2e année junior avant de regarder plus loin, mais peut-être que je partirai en France dans une équipe mieux structurée, comme par exemple dans une équipe de DN1. Puis à plus long terme, j’espère effectuer de bonnes années U23 afin de passer pro. Il ne faut pas perdre de temps, aujourd’hui les coureurs passent à l’échelon supérieur de plus en plus tôt.