Cédric BUGNON 19 avril 2017 Interview


Valère Thiébaud ne se met pas de pression

Le Neuchâtelois veut briller aux championnats suisses.

© David Marchon

Valère Thiébaud a vécu en 2016 une première saison chez les juniors pleine de promesses. Deux victoires sur des épreuves nationales et sélectionné en de nombreuses occasions pour représenter la Suisse au sein de l'équipe nationale. Notamment sur la piste italienne de Montichiari où il s'est aligné aux championnats d'Europe de l'omnium (11e rang), mais aussi sur route avec une participation aux championnats du monde de Doha en fin de saison.

La saison 2017 n'est vieille que d'un mois et le neuchâtelois du Zeta Cycling Club Colombier totalise déjà une sélection sur Paris-Roubaix (62e) et 5 podiums au niveau national, dont 3 victoires. La première sur le 51e Prix des vins Henri Valloton à Fully et les deux suivantes sur le Tour du Léman avec une victoire d'étape ainsi que le classement général final. Conscient de son excellent niveau, mais aussi du chemin qu'il lui reste à parcourir, Valère Thiébaud roule assurément au-devant d'une très belle saison.

Sur le Tour du Léman, tu succèdes à des noms comme Simon Pellaud ou Tom Bohli en terminant 4e au sprint de la première étape, 3e du CLM sur la 3e étape et en remportant l'étape finale en côte ! Tu excelles également sur piste. Au fait, as-tu un point faible ?
Valère Thiébaud : Oui, malheureusement j'ai un point faible que j'essaie de travailler et qui est la descente car je n'aime pas prendre de risques. Chez les juniors ce n'est pas encore un problème car nous ne faisons presque jamais de longues descentes. Voir son nom au palmarès de cette épreuve juste à côté des noms d'autres coureurs qui sont professionnels aujourd'hui est bien évidemment très gratifiant mais le chemin est encore très long pour arriver à leur niveau.

Avec tes excellents résultats, tu deviens l'homme à battre au départ de chaque épreuve. Est-ce difficile à gérer ?
C'est vrai que sur les courses en Suisse je suis assez surveillé mais je ne suis heureusement pas le seul coureur dans ce cas. Le fait d'être l'un des favoris ne me rajoute pas particulièrement de pression. En Suisse, il n'y a pas énormément de coureurs donc nous nous connaissons tous. En fait il m'arrive d'avoir un peu plus de pression quand je ne connais pas mes concurrents mais en règle générale, je ne suis pas trop stressé.

Quels sont tes principaux objectifs pour cette saison ?
Prochainement je devrais participer aux 3 jours d'Axel puis un semaine plus tard, au Tour du Pays de Vaud. Ensuite j'ai à coeur de réaliser de bons résultats aux différents championnats suisses. Après cela il y aura probablement les championnats d'Europe et du monde sur piste. Puis je reviendrai sur route pour ces même championnats. Bien entendu, toutes ces courses nécessitent une sélection, mon calendrier n'est donc pas encore définitif.


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