Mathieu RODUIT 30 juin 2018 Interview


Maxime Galletti de retour aux affaires

Entre fracture de la clavicule et chômage, le Montheysan vit une saison compliquée. Il retrouvera la compétition dimanche.

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Il est cyclosportif, mais s’entraîne quasiment comme un professionnel et pointe régulièrement dans les sommets de la hiérarchie lors d’épreuves régionales et cyclosportives internationales. Le Valaisan Maxime Galletti, 28 ans, a joué de malchance lors d’une saison 2018 sur laquelle il reposait de nombreux espoirs.

Pendant le Gran Fondo Schleck, à Mondorf-les-Bains (Luxembourg), voilà cinq semaines, le cycliste de Monthey (VS) part au tapis après trente kilomètres. Il frôlait alors une barrière de chantier et se faisait l’auteur d’un «soleil». Le diagnostic se révèle amer: fracture de la clavicule et repos forcé pendant cinq semaines.

«Maintenant, je peux dire que je suis un vrai cycliste»! plaisante Maxime Galletti. Désormais en fin de convalescence, le jeune homme doit en parallèle affronter des bouleversements dans sa vie professionnelle. «J’ai quitté mon emploi sur le site chimique de Monthey au début de l’année», conte-t-il. «J’ai entamé ensuite les six derniers mois restants de mon service civil». Et Maxime de rechercher activement de l’embauche. De préférence, dans la logistique ou comme magasinier.


Des objectifs recalibrés

Au retour des beaux jours, sa blessure au Grand-Duché est arrivée comme un vilain coup d’arrêt. «Mes principaux objectifs étaient planifiés pendant la période où j’étais en convalescence. J’ai remis de nouvelles ambitions entre mi-juillet et mi-août», raconte le cœur gros Maxime Galletti.
En tête, le Montheysan songe à l’Engadine Radmarathon (7 juillet), le Gran Fondo de Serre Chevalier (15 juillet) et la Marmotte Valais (tracé du Tour des Stations, 11 août).


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